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Libres Propos

A propos de l’article “Epoisses” des pages “Conseil de quartier” du numéro de juin de la Passerelle, un Planoisien écrit :

Cet article m’a effaré, comme souvent les discussions autour du PRU. Tout le monde joue à l’urbaniste. On parle surtout de redynamisation commerciale, de réaménagement des espaces, de circulations, de stationnement, de désenclavement, de voirie… et très peu de démographie. Pourtant les faits sont là : pendant 20 ans on a utilisé l’espace disponible (logements) pour parer au plus pressé, faire de l’accueil, «empiler» sans réflexion à long terme, et petit à petit le quartier s’est transformé, amenant ceux qui n’appréciaient pas cette évolution à partir ailleurs.
Nous habitons côté Polyclinique, après avoir passé 12 ans à Epoisses (1975 – 1987) où les enfants ont grandi (école Bourgogne, collège Diderot). Vivant ailleurs maintenant, ceux-ci sont très sévères sur Planoise quand ils reviennent, et pourtant ils en ont vu d’autres. Je vais de temps en temps à Epoisses, au centre commercial, pour rencontrer des collègues de travail : chaque fois l’impression bizarre d’entrer dans un ghetto.
Alors après l’Escale, après Pesty, Epoisses maintenant, Cassin dans quelque temps ? Les mêmes causes produisent les mêmes effets. Et il est malvenu et politiquement incorrect d’aborder ces sujets sur le fond : qui faire habiter avec qui et comment ?
L’éloge de la biodiversité en quelque sorte; celle-ci serait-elle réservée à l’écologie ?
Et tout l’argent qu’on y mettra n’y changera pas grand’chose. Nous sommes allés récemment, le soir, à la brasserie de l’Espace; un nouveau restaurant dans le quartier, ça se fête. Excellent accueil, excellent repas, mais… les concepteurs ont fait l’impasse sur l’acoustique : impossible d’avoir une conversation suivie à plus de 2 ou 3. Comment a-t-on pu oublier, surtout à côté d’un théâtre, qu’on va aussi au café, au restaurant, pour rencontrer des gens, parler ? Le problème est à l’étude, nous a-t-on dit. Très bien, mais il faut faire vite, ça va se savoir, et après, difficile de remonter la pente.
Autre mais : le bruit environnant. Durant 1h30 (20h30 – 22h), nous avons eu droit – sur une place piétonne – à des passages bruyants d’un scooter et d’une voiture menés par des jeunes du quartier qui jouaient les “kakous”. Pendant une accalmie, une voiture de police est passée, est repartie, et le manège a repris.
Je crois que la malédiction est sur Planoise.

Chacun sait que Planoise a commencé son essor par le quartier des Epoisses… où les anciens disent que la vie était vraiment belle. Et puis, les choses ont changé ; la vie aussi. Et pas seulement aux Epoisses ; simplement on y repère peut-être mieux les écarts du fait de son histoire.

Plus belle la vie. L’expression ne précise pas si la vie était (nostalgie), est (satisfaction), ou sera plus belle (espérance).

La dénomination de “Epoisses” donnée à ce quartier est sans nul doute antérieure à la construction de Planoise. L’étymologie signifie-t-elle qu’on a affaire à un “bois épais” ? De toute façon, ceux qui ignorent l’origine de ce terme avaient fini par se demander si ce «Epoisses» avec un «s» qui indique normalement un pluriel, n’était pas tout simplement le pluriel de “La poisse”.

La poisse : c’est certaines cours d‘immeubles transformées en décharge publique ; c’est aussi des commerces qui ferment pour laisser place à du trafic ; ce sont des rues où une automobile peut entrer à plus de 200 km/h, ou qui servent de pistes de rodéo.

La poisse, c’est ce sentiment d’insécurité provoqué par tout cela, et les magasins qui brûlent, non accidentellement.

La Poisse ? Mais non, ce sont bien “Les Epoisses” !

Et, plus belle la vie ! Voilà qu’on refait entièrement la place du marché; et les façades des magasins du Centre commercial dans la foulée.

Même qu’on en profite pour terminer l’aménagement de la place Jean Moulin ! Et jusqu’à l’église saint François d’Assise qui se refait une jeunesse en refaisant toutes les toitures.

A ce sujet, j’y passais il y a quelques jours alors que les ouvriers étaient en plein travail ; et saluant le chef de chantier, je lui demande incidemment : “Vous n’avez pas trop de difficultés pour garer vos camions et vos engins ?” ; et il me répond :

“Pas du tout ; et quand une voiture nous empêche de nous installer, je vais me renseigner auprès des gens dans la cage d’escalier, et les propriétaires viennent enlever leur voiture sans problème ; c’est tout juste s’ils ne s’excusent pas ; l’autre jour, avec un engin, nous avons heurté une voiture et fait une petite bosse ; j’ai cherché le propriétaire pour lui signaler les faits et faire un constat ; il m’a répondu

- Mais ce n’est pas grave, laissez donc ; elle en avait déjà des bosses, ça en fera une de plus. Alors je lui ai quand même acheté un petit cadeau”.

Alors, elle est pas belle la vie ? même aux Epoisses.

Gérard Thévenin

pipes

Pour qui l’ignorerait la pipomanie est l’activité du collectionneur de pipes. Pierre fume la pipe depuis l’âge de 13 ans et il a commencé sa collection vers 38 ans. Il en possède actuellement 1520. En écume de mer, tuyaux d’ambre et même en os de tibia de cormoran (maintenant interdit), certaines de ces pièces sont extrêmement rares. Le pipomane est intarissable sur sa collection qui est l’une des plus belles d’Europe.
Certaines de ses pièces ne peuvent être fumées qu’en portant des gants de fil afin de ne pas les tacher de transpiration.
Il a été Président du “Pipe club” de Besançon de 1989 à 1993 et détient le record du monde officieux des fumeurs de pipe : 2 h 56 mn.
Pour l’anecdote, son épouse – qui est non fumeuse - a gagné le championnat de France 1975 à Annecy. Pierre a des correspondants au Canada, en Italie, en Allemagne…

Mireille Marot

Il existe un moyen de se débarrasser facilement de ses petits ou gros déchets ménagers : les déposer tout simplement sur la voie publique, dans ou près des corbeilles de préférence.

Pourquoi se compliquer la vie à les trier, à les porter dans les conteneurs ou à la déchetterie ?

L’inconvénient est l’encombrement et parfois le spectacle peu ragoûtant des sacs éventrés et les mauvaises odeurs. Mais les services de la ville, bons princes, font rapidement place nette et propre.

Autre avantage décisif pour les déposants occupants de maisons individuelles ou les commerçants : diminuer, voir éviter la facture ordures ménagères.

La Passerelle a vérifié : ça marche !

Jean-Claude Moreau

TCSP ? un sigle de plus, il va falloir s’y faire : Transport (en) Commun (en) Site Propre, c’est-à-dire sur un parcours inaccessible aux voitures.

La liaison rapide Planoise-Centre-ville, considérée comme une priorité dès la création du quartier (il y a même eu un projet de métro aérien…), s’est dégradée au fil des années avec les changements d’itinéraire et le ralentissement dû au trafic automobile croissant. Bouchons en direction de Chateaufarine, engorgements dans le secteur de Micropolis (et ce sera bien pire quand la voie Mercureaux – Beure sera ouverte), il est urgent à la fois de transporter correctement les usagers et de limiter la pollution en proposant une solution plus rapide et plus efficace que la voiture.

Le projet présenté par la Communauté du Grand Besançon est une voie ouest/est de 14 km, des Hauts de Chazal à Chalezeule (pour Planoise, actuel parcours du 10), à laquelle se raccorderaient les autres lignes – bus, trains, et les pistes cyclables.

Des véhicules accueillant 150 à 200 personnes, un passage toutes les 5 minutes aux heures de pointe, des horaires plus étendus.

Calendrier : enquête d’utilité publique en 2009, décision, travaux, ouverture en…2014 au mieux.

La consultation des habitants est lancée, mais elle sera courte.

Les questions qui nous concernent le plus sont :

- grands bus articulés, guidés par système magnétique ou optique, ou tramway ?

- centre ville : passage dans la «Boucle» (avec circulation alternée sur une courte partie faute de largeur) ou par les quais (adieu les arbres et les trottoirs) ?

Si vous avez manqué la réunion du 13 octobre à Micropolis, vous pouvez voir les panneaux d’exposition à la mairie ou à la City, chacun ayant reçu, en outre, une information dans sa boîte aux lettres.

Pour faire connaître votre avis :

- courrier à Grand Besançon, dir. de la communication, 4 rue G. Plançon, 25043 Besançon Cedex

- courriel : agglomeration@grandbesancon.fr

Attention ! exprimez-vous avant le 10 novembre , au plus tard.

incendie

La torpeur de l’été n’a pas eu le temps de s’installer aux époisses : l’incendie du café et du bureau de tabac a secoué, consterné, révolté les habitants.

Lors d’une réunion immédiate entre la mairie et les commerçants, il a été décidé de respecter le calendrier des travaux prévus, pour ne pas ajouter au pessimisme ambiant.

Nous ne comprenons pas : comment se fait-il qu’une cellule commerciale fermée depuis plusieurs années ne prête pas ses locaux au buraliste pour qu’il puisse continuer son activité ?

Jérôme Mettetal // Photos : J. Isabey

Les Francas se revendiquent de l’Education Populaire. Le parti pris de conduire l’action éducative à partir de formes collectives d’accueil et d’animation des enfants et des adolescents est en conformité avec la conception qu’ils ont du “vivre ensemble” et constitue le moyen qui en facilite l’apprentissage. Participer à l’éducation par l’action éducative ne peut s’envisager sans avoir préalablement exprimé l’idée que l’on se fait de l’homme et des relations sociales dans lesquelles il est appelé à se projeter. Cela suppose, a minima, l’expression d’une perspective globale de société. Quatre exigences caractérisent, pour les Francas, cette perspective :

- Une démocratie fondée sur le respect et la mise en œuvre des Droits de l’Homme et du Citoyen.

- Une économie au service de l’humain.

- Une société tournée vers l’avenir et porteuse de progrès pour tous les hommes.

- Une société qui considère l’Education comme moteur de développement et de progrès humain.

Ainsi les Francas contribuent à l’élaboration, comme moteur de développement, et à la concrétisation d’une politique qui permette aux enfants et aux adolescents d’exercer progressivement leur autonomie, leur responsabilité et leur citoyenneté.

Objectif : qu’ils puissent à la fois s’insérer dans la société qui est la leur et y agir, en ayant quelques chances d’en maîtriser le devenir.

Leurs valeurs sont l’humanisme, la liberté, l’égalité, la solidarité, la laïcité et la paix.