Edito
22/12/2007 par La Passerelle |
Noël, pour une majorité d’entre nous, c’est la fête des enfants et de la famille, dans la chaleur du foyer, un moment de trêve dans les soucis du quotidien.
Mais il y a aussi tous ceux pour qui Noël n’est pas un temps de fête : les malades, les sans-logis, ceux qui n’ont pas ou plus de travail, ceux qui soignent, qui veillent à la sécurité, qui conduisent les trains…
Cette année tout particulièrement il faut penser à ces familles qui vivent dans l’angoisse, ces étrangers qui sont en France depuis parfois de longues années, travaillent ou vont à l’école, ont appris notre langue, bref se sont petit à petit fait une place parmi nous. Ceux qui doivent aller à la préfecture tous les trois mois, tous les six mois, pour faire renouveler – peut-être – leur permis de séjour. Ceux qui à chaque instant désormais tremblent d’être chassés vers l’inconnu, les dangers, les guerres et les haines auxquels ils avaient cru pouvoir échapper en demandant l’asile en France, comme l’ont fait dans le passé les parents de nombreuses célébrités actuelles. Quel sens a Noël pour ceux qui sont prêts à sauter par la fenêtre à la vue d’un uniforme ? Pensons à eux et à tous les bénévoles qui les accompagnent.
Bénévoles ? Vous savez sans doute que nous le sommes tous, à la Passerelle, pour concevoir et distribuer votre journal. Vous êtes-vous déjà dit que, grâce à cette petite trentaine de bénévoles, c’était un peu le père Noël qui passait chez vous quatre fois par an ?
C’est toute cette équipe qui s’unit pour vous souhaiter d’heureuses fêtes.
A tous, joyeux Noël et bonne année !