Il faut sauver le centre Cassin
25/09/2007 par La Passerelle |
La place Cassin est triste. Grise. A l’abandon… Ici, pas de bureau de poste, pas de banque, pas de mutuelle, pas de boulangerie ouverte le dimanche, pas de fleuriste… mais deux parkings : un de 500 places en sous-sol , à moitié inoccupé, et l’autre en surface, anarchique et inhospitalier, au goudron délabré et sans traçage. Et une rue piétonne porteuse de multiples cellules commerciales vides ! Ce qui en fait un centre commercial hors du commun…
A l’autre extrémité de l’avenue du Parc, Picasso abrite une concentration de services : bureau de poste, point Public, cabinet de “S.O.S. médecins”, bureau de Police… C’est-à-dire un lieu passant où il n’y a pas de commerces ! Il faut sauver
le centre Cassin. Ainsi au lieu d’avoir une place Cassin forte, riche, captivante, commerçante, rassemblant toutes les forces vives du secteur, on a une surface pavée exsangue. Ici, les services et les commerces sont loin d’être interactifs…
Mais a-t-on bien compris le défaut du lieu ? La municipalité laisse entendre avoir commandé une étude pour l’implantation de nouvelles entreprises de services, agrémentées de quelques commerces, sur le terrain libéré par la déconstruction du tripode de la rue de Cologne… Un espace situé à quelques encablures de la place Cassin. Un comble, quand on sait que les pas-deportes qui jalonnent la rue piétonne ne trouvent pas preneurs… Pour améliorer cet espace commercial boiteux, les agenceurs parlent d’ouvrir une nouvelle rue. Ainsi les voitures bénéficieront d’une deuxième entrée sur le parking, gagneront plus facilement la place Cassin et pourquoi pas la rue piétonne. On n’a pas de commerces, mais les voitures pourront sillonner le secteur sans contrainte !
Aujourd’hui, Cassin a besoin d’une sérieuse transfusion de compétences. Les commerces e les services prévus sur le terrain du tripode doivent s’installer à Cassin. C’est logique mais… Le centre Cassin est le dernier-né des trois centres commerciaux de Planoise, il ne faut pas qu’il soit le premier à mourir. Il faut sauver Cassin et vite ! Mais attention, il ne s’agit pas de rafistoler l’existant. Il faut concevoir un projet global sérieux tenant compte du fameux développement durable dont tout le monde parle.