La Passerelle

Depuis que l’Education Nationale s’est mise elle aussi à proposer des emplois précaires, nous voyons, de la maternelle au lycée, des personnes nouvelles et, le temps qu’on les reconnaisse, qu’elles prennent leur place dans la vie scolaire, le temps qu’on apprécie leur travail, hop les voilà reparties. Leur contrat n’est ni prolongé ni remplacé faute de crédits ou parce que les politiques ont changé…

A Planoise, plusieurs personnes sont concernées, dans les collèges comme dans les écoles, par des contrats temporaires non renouvelés. Les parents de l’école Ile de France ont récemment manifesté pour soutenir leurs deux emplois. Deux autres exemples : au collège Voltaire le CDI est en partie fermé entre 12h et 14h parce que le contrat de l’aide-documentaliste, licenciée d’histoire, n’a pas été renouvelé, tant pis pour les demi-pensionnaires. A la maternelle Dürer, un assistant de vie scolaire titulaire d’un DEA de philosophie, recruté pour accompagner les enfants en très grande difficulté (handicapés, par exemple) ne verra sans doute pas non plus son contrat prolongé.
Ces personnes étaient là pour une mission précise. Ont-elles mal fait leur travail ? non. Ce travail était-il utile, voire nécessaire ? oui. Alors ?